Cet ensemble de peintures pose le regard sur l’évènement en tant que tel, l’incendie, le sauvetage, la foule et surtout sur ce que cela génère d’invisible : l’émotion du moment.

De façon plus large, ces peintures invitent à la réflexion sur les grandes thématiques humaines. Entre intemporalité et impermanence, mon cœur balance : ce que l’on croyait stable et fort, finalement peut s’ébranler. Cet évènement c’est la force fragile, c’est la possibilité d’une perte, et c’est aussi la capacité humaine à traverser le trouble.

La cathédrale de Paris est enracinée depuis 850 ans dans notre conscience collective, nous l’avions presque oubliée, et pourtant…
L’incendie de ce mois d’avril 2019 vient rappeler à tout un peuple que tout passe.
« En un premier temps, ma curiosité s’est arrêtée sur ce mot « Ananké », une inscription découverte gravée sur un mur de la cathédrale, qui aurait donnée l’inspiration à Victor Hugo pour son livre.
Et en approfondissant mes recherches, je découvre qu’Ananké est la Déesse et la personnification de la destinée. En grec ancien, elle signifie « fatalité ». Elle est tout de suite devenue pour moi le lien invisible entre l’incendie et mes peintures»

RARE GALLERY
17 rue François Miron
75004 Paris